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MINISÉJOUR HCE À VAL UBAYE- PENTECÔTE 2018

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Les miniséjours se suivent sans se ressembler forcément. L’an dernier, à l’Ascension, nous étions nombreux près du lac de Salagou, et la canicule était aussi au rendez-vous. Cette année, nous avons eu un peu de mal à mobiliser les troupes, et la météo s’est révélée un peu irrégulière. Dommage, car nous étions remarquablement hébergés au domaine du Val Ubaye, un gîte ultramoderne tenu par une association belge, bénéficiant, grâce à des baies vitrées omniprésentes, d’une vue superbe sur l’environnement montagnard. La nourriture était copieuse et revigorante, les petits déjeuners le matin très complets, de quoi nourrir sans souci les efforts de la journée. Nous étions logés en chambres de deux ou quatre personnes, chacune disposant d’une salle de bain-toilette accessible, sur deux niveaux desservis par un ascenseur qui permettait aussi de rallier la salle à manger au niveau zéro, le tout d’une propreté exemplaire. Nous en avions déjà profité lors d’un précédent week-end Pulka.

Nous nous retrouvâmes donc le vendredi soir, pour le premier dîner pris ensemble, avec deux passagers joëlettes, Annie et Romain. En réalité, il y en avait trois, puisque Cécile était venue aussi, mais le nombre d’accompagnateurs actifs présents ne nous permettait de gréer que deux joëlettes, du coup Cécile et Christian durent se débrouiller par eux-mêmes, en venant nous rejoindre quand la balade s’y prêtait.

Les sorties avaient été proposées par Bernadette, qui, par sa maison de Crots, connaît de façon approfondie tous les sentiers du coin, et, ce qui est capital, leur praticabilité en joëlette, et aussi les possibilités de ralliement en voiture. Il n’y avait plus qu’à «mettre en musique», et c’est François qui s’en est ­chargé.

Premier jour (samedi 19 mai).

La balade se situait sur les pentes du Mont Guillaume, au-dessus d’Embrun, dans un parcours forestier passant par de petites cabanes en cours de restauration, et ménageant de temps à autre quelques elles échappés sur la vallée.. Il faut rallier le parking de la «porte de la forêt», par une petite route sinueuse à souhait. Nous ne sommes pas seuls au parking, les gens sont courageux car l’humidité est présente.

La rando se déroule sur piste, mais ce n’est pas une sinécure pour autant, ça monte de plus en plus fort. Vers 1800 m, nous trouvons quelques névés que nous ne pouvons pas tous éviter, heureusement l’assistance électrique permet, à condition d’être utilisée avec doigté, d’en faciliter grandement le franchissement. Nous parvenons à la chapelle, ouverte, ouf!, car il commence à pleuvoir sérieusement; nous sortons les pique-niques et déjeunons sinon au chaud, du moins au sec. Cela finit par se calmer, et avertis par des autochtones de résister à la tentation de revenir par un autre chemin, nous reprenons la piste en sens inverse, sauf un dernier raidillon qui nous évite un bon kilomètre. Nous retrouvons Cécile et Christophe à l’hôtel: ils avaient bien rallié le parking, mais avaient dû revenir, devant les précipitations.

Deuxième jour (dimanche 20 mai).

Nous sommes en montagne: la matin le ciel est plutôt clair, ça se couvre après. Changement de décor, nous montons à la station de Réallon, d’où nous étions partis cet hiver en pulka. Sur le dernier tronçon de la route, nous tombons sur une compétition de skate et autres engins à roues, qui nous force à attendre un peu et retarder notre départ.

Au parking de la station, contrairement à cet hiver, il n’y a pas grand monde. Nous empruntons le GR 50, tour du lac de Serre-Ponçon, en direction du petit hameau de Vaucluse. Nous ne sommes pas partis depuis vingt minutes qu’une averse de grêle nous cloue sur place: heureusement elle sera brève, et restera isolée. Pique-nique à Vaucluse, poursuite jusqu’au départ du sentier vers la cabane de Corbières, puis décision (sage) de rentrer par le même chemin; le ciel s’obscurcit au fur et à mesure de notre progression, et l’abri des voitures fut le bienvenu…Mais nous aurons bien profité des superbes vues des sommets qui bordent le vallon du Réallon: aiguilles de Chabrières, pointe de Serre, pointe de la Diable, etc… Nous retrouvons au parking Cécile et Christian.

Troisième jour (lundi 21 mai)

C’est le dernier jour, il faut prévoir une rentrée de week-end prolongé: Bernadette nous avait judicieusement suggéré une balade de la demi-journée, la découverte de Mont-Dauphin, cette place-forte construite par Vauban au-dessus du confluent de la Durance et du Guil, pour empêcher les incursions hostiles du duc de Savoie et de ses alliés. Après des adieux au gîte, nous partons, voitures pleines, et nous garons au pied de la citadelle près de la chapelle St Guillaume. Un départ imprévu permet à Cécile de profiter aujourd’hui d’une des joëlettes. Nous commençons à longer le Guil vers l’amont, admirons au passage la «main du Titan», sorte d’aiguille isolée se détachant de la falaise, et au bout de trois quarts d’heure, remontons vers Eygliers et la chapelle St Jean-Baptiste; de là, l’accès la citadelle est un jeu d’enfant, par le sentier qui borde le glacis . A l’intérieur, l’atmosphère est paisible et permet mal d’imaginer l’agitation qui devait occuper les troupes de Louis XIV…

Nous redescendons aux voitures pour éviter le flot pressenti des retours, et regagnons qui Marseille, qui Pélissanne, qui Manosque ou Toulon.

Encore un bon séjour qui nous permit de découvrir des paysages nouveaux, tout en restant dans une certaine proximité de Marseille. Dommage que nous ayons dû refuser 4 passagers joëlette, faute d’accompagnateurs: et encore, nos deux joëlettes bénéficiaient de l’assistance électrique ce qui nous a permis de nous contenter de 6 accompagnateurs actifs (il faut dire que c’étaient des bons….!). Comment booster les inscriptions à ces séjours? Un concours d’idées sera bientôt ouvert!

 
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